Les vigilances

La vigilance sanitaire s’applique à l’ensemble des soins hospitaliers

  • Le malade reçoit des médicaments susceptibles d’entraîner des effets indésirables, il faut les connaître et les surveiller : c’est la pharmacovigilance.
  • Le malade peut être transfusé, il faut contrôler la qualité des produits sanguins et surveiller les éventuels effets indésirables : c’est l’hémovigilance.
  • Le malade se voit proposer des soins faisant appel à du matériel radiologique, chirurgical, médical, il faut s’assurer de leur conformité et surveiller la survenue d’incidents : c’est la matériovigilance.
  • Le malade hospitalisé vit quelques jours au sein d’un milieu différent susceptible de conduire à des problèmes infectieux, à des infections nosocomiales, il faut les prévenir : c’est l’infectiovigilance.
  • La qualité de l’eau est une préoccupation du centre hospitalier, des mesures sont prises pour y veiller: c’est l’aquavigilance.
  • La surveillance des incidents et risques d’incidents relatifs aux éléments et produits du corps humain utilisés à des fins thérapeutiques est réalisée : c’est la biovigilance.
  • La surveillance des violences verbales ou physiques envers le personnel.
  • La surveillance alimentaire.

La vigilance sanitaire a besoin d’une information rapide et précise pour réagir efficacement

  • Le malade est le seul à pouvoir ressentir certains effets indésirables, il doit les signaler à son médecin, aux infirmières pendant l’hospitalisation ou après sa sortie de l’hôpital.
  • La participation du malade ou de ses proches est indispensable au fonctionnement de la vigilance sanitaire.

Conclusion : Le droit à l’information constitue une des bases des droits de la personne hospitalisée. Nous espérons ainsi répondre à cette attente. Le médecin qui vous soigne ou le cadre de santé du service sont à votre entière disposition pour tous renseignements complémentaires.